En dépit des transformations majeures que connaît l’espace monde, ce texte note la prégnance du nationalisme. Or, il observe que, dans le même temps socio-historique, le capitalisme tend à s’extraire de la Nation pour s’inscrire dans un nouveau temps : un temps marqué par un processus de «dénationalisation» qui entraîne l’effacement tendanciel de la culture nationale ! Pourtant, en effet, si celle-ci tend à disparaître reste l’idéologie nationale ! Cette dernière entend se légitimer par antithèse à la mondialisation idéologique en cours et pour servir de recours, certes précaire, à l’affirmation de l’identité nationale. Ce n’est donc pas la fin du « nationalisme », mais, tendanciellement, un « nationalisme » qui trouve son modèle dans la « résistance » à se qui en train de se décomposer ; une décomposition qui s’universalise. Le texte souligne ainsi la nécessité de disposer d’une grille d’analyse socio-historique qui prenne au sérieux les effets de génération comme rapport de classe et de domination qu’ils portent et qu’ils organisent. Dans la même perspective, sont examinés dans le comparatisme, les transformation de la ville au Maghreb, les effets de passage du local pré-national au libéral régionalisme et, dans le cas des analogies entre la Kabylie et la Catalogne, de l’impérialisme national au régionalisme impérial.